La délinquance juvénile est l’ensemble des comportements déviants d’un jeune. On peut citer entre autres : le vol, les agressions physiques, violences de tout genre…etc. Ce phénomène devient de plus en plus inquiétant dans nos sociétés aujourd’hui et reste un défi à relever par nos Etats. Mais quelles en sont les causes et les conséquences ? 

A vrai dire, les facteurs à l’origine de la délinquance varient beaucoup en fonction de l’environnement  et des personnalités. On distingue : premièrement, les problèmes familiaux. Certains jeunes, éduqués dans une famille instable, livrés à eux-mêmes, se tournent vers des actes de délinquance par détresse et par besoin de s’exprimer. Deuxièmement, l’insertion sociale. Parfois, l’échec scolaire, ou le sentiment d’exclusion peut entrainer la baisse de motivation et la perte de confiance en soi. Certains jeunes verront en la délinquance un refuge. Troisièmement, « les mauvaises compagnies ». Le jeune qui fréquente des délinquants, finit par ressembler à ceux-ci. Enfin, les troubles de l’adolescence. Les changements physiques et psychologiques liés à la puberté peuvent être très perturbant, et accentuer la fragilité psychologique déjà présente chez certains adolescents. L’adolescence est une période où les jeunes veulent s’affirmer à leurs propres yeux, et aux yeux des autres qu’il est « grand ». Cela peut souvent se traduire par le désir de braver « l’interdit ». Et qu’en est-il des conséquences ?

La délinquance juvénile engendre des conséquences, qui peuvent être classés suivant trois plans. Sur le plan individuel, le jeune risque abandonner l’école et prendre la voie de la déviance, donc gâcher son avenir. Au niveau de la famille, le jeune échappe au contrôle des parents : seule sa conscience devient son maître ; son éducation n’obéit plus à rien, et les parents n’ont presque plus de droit sur lui. Au niveau national, le jeune qui abandonne l’école va forcément s’orienter vers autre chose : vol, viol, agressions…et l’insécurité s’installe dans la cité. C’est la Nation qui en pâtit car dit-on : « La Jeunesse est le fer de lance de la Nation. » Quelles solutions donc, pour ce fléau ?

La première mesure de prévention de la délinquance juvénile est d’ordre familial : c’est le dialogue, l’attention et l’écoute. L’adolescent doit se sentir aimé et écouté. Les parents doivent aussi le mettre en confiance et éviter la brimade systématique. D’autres mesure sont : l’accompagnement des jeunes en difficulté, dans des centres spécialisés,  la prise en compte de leurs besoins (affectifs, relationnel…), l’amplification les actions préventives des déviances et violences en milieu scolaire.
Soyons donc Responsables, et disons « Non à la délinquance juvénile ».
  

Club Journal, Centre Educatif Bastos - Montessori
Article n°2 (Novembre 2022)